Sam Altman, le patron d’OpenAI, a annoncé que ChatGPT allait pouvoir mener des conversations érotiques. Une décision aux arrière-pensées commerciales à peines voilées, mais qui inquiètent aussi les spécialistes…
Si le problème c’est l’entreprise qui collecte les données, pourquoi les attaques ciblent-elles les IA plutôt que les entreprises ?
Quand au risques fasciste, est-ce que c’est pas un peu hors-sujet quand l’UE passé une loi pour surveiller les conversations chiffrées ?
Je vois tellement de problèmes dans tous ces combats contre les IA ça le désole. Comme si on devait se battre pour des miettes de libertés après avoir accepté de perdre la plupart d’entre elles, et souvent dans une optique très pessimiste.
La c’est typiquement un combat du même accabi que celui contre le porno. C’est de la pudibonderie. Défendre les droits d’auteur des artistes contre les IA, c’est défendre les droits d’auteur qui sont un des pires carcans capitaliste de notre société. Défendre le travail des gens face aux IA, c’est défendre le pseudo-esclavagisme auquel on est réduit.
Et si on se battait pour un meilleur plutôt ? Un monde dans lequel les IA et toutes les technologies n’appartiennent pas aux entreprises mais servent la société à la place, pour améliorer nos vies, nous libérer du travail, ou nous aider à faire face aux défis du XXIeme siècle. Ou on abandonne tout espoir face au capitalisme ?
Le grand soir, c’est bien de travailler pour, mais en attendant il faut bien s’attaquer aux conséquences ici et maintenant des évolutions technologiques.
S’opposer au salariat, ça ne veut pas dire applaudir quand les salarié·es se font marcher dessus, sous prétexte que c’est « c’est défendre le pseudo-esclavagisme auquel on est réduit ».
Et bien c’est pareil pour le porno et pour l’IA. Dans l’absolu pas de souci, mais on vie pas en Absolu.
Parce que là, tu prônes exactement ce que je critique. Avec ces critiques, les entreprises ont le monopole de ces outils, et les lignes sont tracées sur des questions symboliques complètement inutiles, voir rétrogrades ou qui les arranges.
Parce que les questions de pudibonderie, on fait pas beaucoup plus conservateur et en général ce sont les religieux, conservateurs ou fachos qui défendent ces idées. Qu’est-ce qu’on gagne à tracer la limite à l’usage romantique des IA ? Absolument rien. Les emplois remplaçables seront quand même remplacé, et c’est toujours derrière un carcan de brevets et de droits d’auteurs que vous allez même maintenant défendre. Qu’est-ce qu’on gagne a bannir ou limiter la pornographie ? Absolument rien. Les femmes du milieu sont toujours exploitées et le business tourne toujours autant.
Je parle pas de grand soir. Je parle de ce qu’on peut obtenir maintenant : des outils puissant qui vont redéfinir le travail. À la place vous prônez de laisser ce rôle aux entreprises, mais attention, on touche pas au sexe.
Si le problème c’est l’entreprise qui collecte les données, pourquoi les attaques ciblent-elles les IA plutôt que les entreprises ?
Quand au risques fasciste, est-ce que c’est pas un peu hors-sujet quand l’UE passé une loi pour surveiller les conversations chiffrées ?
Je vois tellement de problèmes dans tous ces combats contre les IA ça le désole. Comme si on devait se battre pour des miettes de libertés après avoir accepté de perdre la plupart d’entre elles, et souvent dans une optique très pessimiste.
La c’est typiquement un combat du même accabi que celui contre le porno. C’est de la pudibonderie. Défendre les droits d’auteur des artistes contre les IA, c’est défendre les droits d’auteur qui sont un des pires carcans capitaliste de notre société. Défendre le travail des gens face aux IA, c’est défendre le pseudo-esclavagisme auquel on est réduit.
Et si on se battait pour un meilleur plutôt ? Un monde dans lequel les IA et toutes les technologies n’appartiennent pas aux entreprises mais servent la société à la place, pour améliorer nos vies, nous libérer du travail, ou nous aider à faire face aux défis du XXIeme siècle. Ou on abandonne tout espoir face au capitalisme ?
Pourquoi pas les deux ?
Le grand soir, c’est bien de travailler pour, mais en attendant il faut bien s’attaquer aux conséquences ici et maintenant des évolutions technologiques.
S’opposer au salariat, ça ne veut pas dire applaudir quand les salarié·es se font marcher dessus, sous prétexte que c’est « c’est défendre le pseudo-esclavagisme auquel on est réduit ».
Et bien c’est pareil pour le porno et pour l’IA. Dans l’absolu pas de souci, mais on vie pas en Absolu.
Développe : les deux ça veut dire quoi ?
Parce que là, tu prônes exactement ce que je critique. Avec ces critiques, les entreprises ont le monopole de ces outils, et les lignes sont tracées sur des questions symboliques complètement inutiles, voir rétrogrades ou qui les arranges.
Parce que les questions de pudibonderie, on fait pas beaucoup plus conservateur et en général ce sont les religieux, conservateurs ou fachos qui défendent ces idées. Qu’est-ce qu’on gagne à tracer la limite à l’usage romantique des IA ? Absolument rien. Les emplois remplaçables seront quand même remplacé, et c’est toujours derrière un carcan de brevets et de droits d’auteurs que vous allez même maintenant défendre. Qu’est-ce qu’on gagne a bannir ou limiter la pornographie ? Absolument rien. Les femmes du milieu sont toujours exploitées et le business tourne toujours autant.
Je parle pas de grand soir. Je parle de ce qu’on peut obtenir maintenant : des outils puissant qui vont redéfinir le travail. À la place vous prônez de laisser ce rôle aux entreprises, mais attention, on touche pas au sexe.
Chat control n’est pas encore passé, si?
Non, d’ailleurs l’Allemagne a finalement une position “contre”, ce qui fait que c’est bloqué à priori.